LES QUATRE SAISONS DE PADOX

Pour 40 Padox adultes et 10 Padox enfants

Marionnettes de Alain ROUSSEL

Réalisées par Mohand SACI

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Ceci est une version particulière des Padox, faite pour un théâtre (intérieur ou plein air)
à la demande d'un Festival en République Tchèque, à  Hradec Kralove, nous allons créer un spectacle pour chapiteau ou théâtre d'intérieur (ou de plein air), joué par l'effectif complet, soit 30 à  40 Padox, effectif qui évolue, car nous allons prévoir, outre des costumes adultes, la possibilité d'intégrer des enfants dans le groupe (entre 5 et 10).

Ce spectacle, d'une durée de 40 minutes, sera centré sur le thème des quatre saisons, joué par les Padox, avec une alternance du Choeur de 40 Padox et de Padox individuels, mêlant petits et grands Padox. Et ce spectacle se jouera sur la musique des Quatre Saisons de Vivaldi. Deux options : soit la musique enregistrée, soit, mieux, la présence d'un orchestre local. Et à  ce sujet nous rêvons d'une adaptation pour Harmonie ou Fanfare, qui donnerait une allure paysanne et festive à  cette musique revisitée par les Padox.

Ceci demande un stage de 5 jours pour former nos Padox bénévoles, la présence de 5 membres de la compagne pour jouer le "noyau dur" du spectacle, une sono ou les musiciens. Et lorsque le groupe est formé, nous pouvons, bien entendu, faire dans la journée des interventions de rue.

La mise en scène

Le spectacle se déroule dans une atmosphère inspirée des tableaux de Breughel, scènes de éveil de la nature, travaux des champs, fête villageoise, chasse pour l'automne,, patin à  glace sur les canaux gelés pour l'hiver, Au milieu de la scène, un grand arbre, pivot,, qui se transforme en suivant l'évolution des saisons dont il est le signe.
Dans un coin, une fenêtre, derrière laquelle évolue due famille de Padox. Et au pied de l'arbre, la vie de plein air va se dérouler, suivant le ryme et l'évocation musicale des quatre concertos.

Disponibilité : à  partir de Mai 2005.

Budget :

1200 euros par jour de répétitions-stage et jeu. Plus défraiement 5 personnes et transport 1,52 euros du km

Qui est Padox ?

L'autre et moi.
Bébé et vieillard.
L'étranger et l'intime.
Il est surtout un regard posé sur la ville, la cité, la société, I'individu.
Regard qui n'est ni critique, ni complaisant, mais qui est simple, naff, qui est celui d'un Pad, qui ne sait pas, qui n'a pas d'habitudes culturelles, d' à  priori, qui avec tendresse va observe~ s'étonner, essayer de comprendre en utilisant le moyen le plus humain qui soit: I'imitation.

Cette "mimesis" qui est à  l'origine du conflit humain (Cain et Abel), il va en faire l'expérience pour la désamorcer. Il va imiter pour mieux comprendre l'autre, pas pour l'écraser ou pour prendre, mais pour entrer dans le jeu. Ce n'est pas la mimesis qui conduit à  la crise, à  la gue à  la haine, mais le début de l'apprentissage proposé en miroir, par lequel Padox va chercher capter l'autre, et dont il va renvoyer l'image, déformée, détournée, en en montrant l'humour l'absurdité. Il effleure la mimesis pour que l'homme se retrouve face à  cette question posée na~vement, et, Padox, ayant lancé ce jeu, s'efface en douceur, avec la maladresse et la naive du petit enfant, et la sagesse du vieillard. Devant la gentillesse,il fond. Face à  la cruauté, il fond en larme. Jamais de révolte, d'agressivité. Un comédien dans Padox ne doit pas chercher à  faire quelquechose, il doit observer et entrer dans le jeu du possible. Et s'il n'y a rien, il doit entrer dans le jeu du rien et le décaler comme décale tout ce qu'il voit, tout ce qu'il observe, tout ce qu'il capte, tout ce qu'il imite. Son simple regard app~•ce de la dérision, du décalage, son regard et son jeu désamorcent, desarment, dégonflent.

Il n'est pas mime, il joue Padox -qui veut entrer dans le jeu des hommes- et, sans lourdeur, en dénonce l'absurdité, mine de rien.

Son contact avec la nature, et plus particulièrement les arbres, est très important. Il les écoute, les aime, s'étonne de leur présence et de leur beauté dans le paysage urbain.

Sa faculté d'étonnement est immense, comme sa volonté d'adaptation. Mais le résultat sera toujours ce "jeu", ce décalage, cette différence qui engendrera amusement, et tendresse.

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