Car il s'agit ici l'on s'en doute de bien plus que d'une simple chronique "touristique" d'époque. La qualité littéraire exceptionnelle de ce texte, dont la pureté de langue peut évoquer par endroits les plus grands poètes latins (d'ailleurs plusieurs fois cités) et l'attrait d'une narration toujours vivante et haute en couleurs, ne doivent pas nous faire oublier la forte présence ici également de tout un réseau d'allégories "à la Dante !" qu'il nous faudra déchiffrer aussi bien.
« J'ai tenté dans ma musique de traduire ces articulations multiples à partir d'une sorte de livret centré sur les moments-clef du récit.
Achevé en avril 2002, Motet IV a été crée au Centre Acanthes - au pied justement du Mont Ventoux ! - le 12 juillet de cette même année par l'ensemble Accrochenote auquel il est destiné. »
Mais en renonçant à faire entendre aussi cette lettre parlée en notre langue, il m'était arrivé de regretter de ne pouvoir ainsi tout dire de cette fabuleuse ascension, d'en sacrifier trop souvent, faute de mots, les significations multiples. Je ne pouvais alors manquer d'évoquer le souhait, exprimé jadis par Monteverdi à propos de son Combat de Tancrède et Clorinde, d'associer à sa musique une action scénique bien précise, on pourrait presque dire "explicative". A en croire sa préface, il songeait en effet à adjoindre aux chanteurs et musiciens des acteurs mimant les différentes phases du récit chanté : la rencontre sous les murailles de Jérusalem, les combats, la blessure, le baptême... la mort.
Ma rencontre avec Dominique Houdart et Jeanne Heuclin, leur passion, leur enthousiasme, ont achevé de me convaincre. Très vite se dessinèrent les grandes lignes d'une collaboration à plusieurs niveaux : la lettre se ferait images, actions, elle serait dite, déclamée, proférée en français, chantée, récitée en latin - et ce seraient alors des fragments de mon Motet, détachés, redistribués, remodelés. Un spectacle riche et vivant à voir et à entendre,... à comprendre !
Betsy Jolas
Le sens contenu dans l'image de la montagne s'impose, c'est un thème d'une richesse inouïe, qui parle de hauteur et de centre, du cosmos et de l'individu, du ciel et de la terre, de la transcendance, du point de vue, de la contemplation, de l'immensité. Mais il nous renvoie également à nous-même, au centre de l'être, à la connaissance, à la perfection.
Faire de cette lettre et de ce motet un spectacle pose toute la question du traitement du symbolisme au théâtre : le rendre perceptible par tous, éviter l'obscurité, l'ésotérisme. Vérifier le sens, sans relâche, se poser la question de sa lisibilité, de son accessibilité par le public.
Il ne s'agit pas d'illustrer, mais de rendre évident le langage symbolique que contient la lettre de Pétrarque : faire l'ascension du Ventoux, ce Mont magnifique et magique, c'est le symbole d'une ascension à l'intérieur de soi-même, une lente, pénible et belle introspection au bout de laquelle Pétrarque, soutenu dans sa réflexion par le texte de saint Augustin, va à la découverte de lui-même et de sa place dans ce paysage, image grandiose du cosmos.
L'idée de la mise en scène est donc de laisser apparaître que finalement l'ascension du Mont Ventoux est l'accession de Pétrarque à son être le plus intime, c'est une ascension symbolique, Pétrarque et le mont ne font qu'un. En effet, que représente le Mont Ventoux, si ce n'est Pétrarque lui-même, mais un Pétrarque invisible, caché, but ultime de l'ascension. Il y a donc nécessité d'une sorte de personnification du Ventoux qui se révèle ra être le miroir de Pétrarque, enfin face à lui-même.
Le véritable Pétrarque est donc inclus dans la représentation du Ventoux, et ce ne sont que des morceaux, des bribes, des éclats, des fragments évoquant Pétrarque qui escaladeront la montagne. Fragments dont la matière doit être pesée, choisie, rocher sans doute, partie d'un tout qui escaladeront cette masse qui pourrait avoir l'aspect d'une peinture chinoise ou japonaise, où le vide côtoie le plein et le révèle.
Le moment clef du spectacle est la rencontre de Pétrarque avec lui-même, l'arrivée au sommet, et la découverte que ce sommet est Pétrarque, image de la sagesse, de la méditation, de la contemplation du monde extérieur et intérieur.
Ce texte est exemplaire, il indique symboliquement la méthode d'une approche dramaturgique. Voilà une belle métaphore du processus de création d'un spectacle : choix du but à atteindre, des partenaires, difficultés dans "l'ascension", la réalisation de ce voyage initiatique, pour finir inéluctablement par la découverte de soi.
Une montagne est un lieu de transfiguration, merveilleuse image de la création d'un spectacle. Pétrarque l'aborde comme on en lance la réalisation, une forte envie d'atteindre le sommet, une bonne préparation, le choix de compagnons de route, ce moment très délicat de la distribution d'un spectacle, la recherche d'informations avec la rencontre du berger, la poursuite de voies plus ou moins sinusoïdales, l'accompagnement de ce moment privilégié par des lectures, ici celle de Saint Augustin, enfin l'apothéose, le bonheur final, la jouissance qui n'est pas sans entraîner une remise en question du créateur par lui-même, d'un approfondissement de sa propre découverte.
On peut même, et ici plus que jamais, parler d'autoportrait. Toute oeuvre, plastique, littéraire, musicale, est d'une façon ou d'une autre un auto portait de l'artiste, un poème comme une mise en scène ou un motet. Et l'ascension du Mont Ventoux apparaît comme l'autoportrait de Pétrarque, un Pétrarque apaisé par le caractère grandiose de ce qui l'entoure et par l'aliment de ses lectures augustiniennes.
Le Motet chanté en latin sera interrompu par le texte dit en français, pour une plus grande clarté et compréhension de l'oeuvre. Il y aura donc une exécution à deux voix, voix de la chanteuse Françoise Kubler et voix de la comédienne Jeanne Heuclin qui comme dans le Bunraku japonais seront porteuses de l'émotion et de l'énergie des marionnettes manipulées de façon invisible sur un Mont Ventoux symbolisé par une grande toile occupant toute la scène et créée dans l'esprit de la peinture japonaise, par Claire Illouz.
Dominique Houdart
juillet 1304 - juillet 1374
Il lui faut alors trouver un compagnon de voyage Passant en revue ses amis, Pétrarque détaille leurs petits travers et, « sans offenser en rien l'amitié », conclut qu'aucun d'entre eux ne correspond à son souhait « tant est rare, même entre les êtres chers, une parfaite concordance d'idées et de comportements ». Son choix se porte finalement sur son frère Gherardo, heureux d'être ici l'ami, autant que le frère.
Au jour fixé, tous deux prennent la route et atteignent, en soirée, Malaucène, au pied dudit mont,« amoncellement de rochers, fortement escarpé et presque inaccessible ». Le lendemain, par une journée clémente, et avec pour devise :"Labeur opiniâtre vient à bout de tout " l'ascension est entreprise.
Mais le poète va s'enfoncer à nouveau plusieurs fois vers le bas de la montagne sous les rires de son frère. Seul au fond de la vallée, il passe alors « rapidement des choses de l'esprit à celles du corps? », se disant que « pour atteindre la vie heureuse qui occupe les hauteurs, nombreux sont les cols qu'il faut passer » et comme dit Ovide : « Vouloir est peu ; il faut pour parvenir désirer. ». Et Pétrarque reprend courage ayant compris que la : « route plus plate qui passe par les bas plaisirs et qui semble à première vue plus facile ; mais quand tu auras beaucoup erré, il te faudra monter vers la cime de la béatitude., ou bien tomber d'épuisement dans la vallée de tes pêchés ».
Le pic le plus élevé du Ventoux est nommé par les montagnards l'Enfant alors qu'il semble plutôt être le père de toutes les montagnes voisines. à son sommet est un petit plateau où les deux frères se reposent. De l'étonnante légèreté de l'air aux nuages sous ses pieds, tout est ici pour le poète spectacle grandiose. L'Athos et l'Olympe paraissent réalité !
Pétrarque dirige alors ses regards vers l'Italie. Les Alpes immobiles et couvertes de neige lui paraissent si proches. Dix années se sont écoulées depuis son départ de Bologne et combien changements dans sa vie ! «Ce que j'avais coutume d'aimer, je ne l'aime plus. Non, Je mens. Je l'aime, mais moins. J'ai encore menti. Je l'aime, mais honteusement ; oui j'ai dit la vérité. Cela est ainsi, j'aime, mais ce que j'aimerais ne pas aimer, ce que je désirerais haïr. J'aime dans la détresse et le deuil. .cependant, mais malgré moi, mais forcé».
Mais le soleil décline, l'ombre croît. Il faut songer au retour. Pétrarque se tourne alors vers l'occident. Il y découvre les montagnes de la province lyonnaise, la mer de Marseille et celle qui baigne Aigues-Mortes, le Rhône enfin. Il imagine la cime des Pyrénées...
à ‰merveillé, il ouvre au hasard les Confessions d'Augustin et lit :« Les hommes vont admirer les cimes des monts, les vagues de la mer, le vaste cours des fleuves, le circuit de l'Océan, et le mouvement des astres, et ils s'oublient eux-mêmes ». Oubliant alors l'âpreté du chemin et la profondeur de la nuit, le poète redescend silencieux, obsédé par la parole d'Augustin. Il sait qu'elle lui est destinée. Revenu à Malaucène, alors que les domestiques s'affairent au dîner, Pétrarque s'isole et improvise sa lettre.
Lauréate du Concours International de Direction d'orchestre de Besançon (1953), elle a reçu de nombreux prix dont celui de la Fondation Copley de Chicago (1954), de l'O.R.T.F. (1961), de I'American Academy of Arts (1973), de la Fondation Koussevitsky (1974), le Grand Prix National de la Musique (1974), le Grand Prix de la Ville de Paris (1981) et le grand Prix de la SACEM (1982). Betsy Jolas a été nommée en 1983 membre de I'Académie américaine, des Arts et Lettres.
En 1985, elle a été élevée au grade de Commandeur des Arts et des Lettres. En 1992, elle a reçu le Prix International Maurice Ravel et a été désignée "Personnalité de l'année" pour la France. En 1994, elle a reçu le Prix SACEM de la meilleure création de l'année pour son oeuvre "Frauenleben".
Elle a été élue Membre de I'Académie Américaine des Arts et Sciences en 1995. En 1997, elle est nommée Chevalier de la Légion d'honneur. De 1971 A 1974, Betsy Jolas a remplacé Olivier Messiaen à sa classe du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où elle a été nommée professeur d'analyse en 1975 et professeur de composition en 1978.
Elle a enseigné également dans les universités américaines de Yale, Harvard, Berkeley, USC, San Diego, etc., ainsi qu'à Mills College (chaire Darius Milhaud).
Ses oeuvres, pour les formations les plus diverses, ont été créées notamment au Domaine Musical, aux Festivals de Tanglewood, de Hollande et de Royan et sont jouées aujourd'hui dans le monde entier par des artistes de premier plan tels que Elisabeth Chojnacka, Kent Nagano, William Christie, Claude Helffer, Kim Kashkashian..et par des groupes de réputation internationale tels que "The Boston Symphony Chamber Players", la "London Sinfonietta", la "Lincoln Center Chamber Music Society", le "Concord Quartet", les "Percussions de Strasbourg", le Domaine Musical, I'Ensemble Intercontemporain, l'Orchestre Philharmonia, etc.
Douze d'entre elles ont fait l'objet d'enregistrements discographiques chez EMI, Adès, Erato, Barclay, CRI, couronnés par plusieurs grands prix du disque.
Depuis plusieurs années, l'ensemble développe une politique de commandes et travaille en étroite collaboration avec les compositeurs. Parmi les créations récentes d'Accroche Note figurent notamment des oeuvres de Georges Aperghis, James Dillon, Pascal Dusapin, Franco Donatoni, Philippe Manoury, Marc Monnet, Ivan Fedele, Horatio Radulescu ou Gérard Pesson.
Cette fonction essentielle, ajoutée à l'exigence avec laquelle sont approchées les oeuvres, a permis à l'ensemble de s'imposer dans les plus importantes manifestations internationales. La Rochelle, Musica à Strasbourg, Manca à Nice, Musica Nova à Sao Paulo et Santos au Brésil, Huddersfield et Almeida en Angleterre, Musica 900 à Trento, Ars Musica à Bruxelles, Weltmusiktage à Francfurt, Festival Présence à Radio France, Ultima à Oslo...
Soliste dans un répertoire qui s'étend de Mozart aux oeuvres plus récentes du XXème siècle et à la musique improvisée, il est le dédicataire de nombreuses oeuvres (de Brian Ferneyhough, Pascal Dusapin, Georges Aperghis, Marc Monnet, Philippe Manoury...). Il est responsable artistique de l'ensemble Accroche Note. Pratique également le jazz et les musiques improvisées à l'occasion de projets mixtes écriture/improvisation. Il enseigne la clarinette et la musique de chambre au Conservatoire de Strasbourg et à l'occasion de stages.
Bourses : Mombushô, Villa Médicis hors les murs, Fondation Packard (Japon).
Vit et travaille en Région Parisienne.
Expose régulièrement à :
Paris : Galeries Mabel Semmler, La Hune Brenner, Michèle Broutta.
Montpellier : Galerie de l'Ecusson
A ce jour, sept livres d'artistes présentés : gravures accompagant des textes de Léonard de Vinci, Véra Linhartova, Robert Van Gulik, Eugene Jolas, Daniel Roussel, Ibn al Labbâna etc.
Réalisation en 1997 d'un décor pour « A trois mains » de Bruno Bayen (Théâtre de Bobigny).
Travaille comme restauratrice de peintures d'Extrême-Orient pour les musées Guimet et Cernuschi.
Prochaines expositions : Galerie Mabel Semmler, Paris. Galerie Bachs-Scherrer, Caluire.
est né en 1970.
Après des études à l'ISIPCA, (Versailles) il travaille pour Quest international et IFF.
Son intérêt pour le spectacle vivant l'a amené à se pencher sur la dimension olfactive dans la représentation théâtrale, ainsi qu'au sein du collectif d'artistes perforé.
Aujourd'hui parfumeur indépendant, il crée des parfums sur-mesure et propose des bougies parfumées.
Il a créé des parfums pour les spectacles de la Compagn ie Domin ique Houdart-Jeanne Heuclin.
"Padox au Parfum" de Gérard Lépinois
"Narciso", opéra de Doménico Scarlatti.
A 14 ans, découvre le monde magique de la marionnette avec une compagnie professionnelle qui possédait un théâtre fixe à Nantes. Il fit donc ses premières armes avec elle pendant trois ans.A la même période, il se passionnait aussi pour le monde des illusionnistes, complément évident de la marionnette.
A 18 ans, participe à la création dune nouvelle compagnie à Nantes (Les marionnettes de Nantes) dans un lieu fixe, avec des tournées en région ou en France, ce qui lui permit de rencontrer quantité de compagnies françaises et internationales, surtout au Festival de Charleville-Mézières.
Il reste donc trente ans dans la compagnie et durant ces périodes, commence à travailler pour d'autres compagnies qui lui demandent de créer et réaliser des marionnettes et des scénographies.
Au total, plus de deux mille marionnettes à son actif pour des compagnies régionales, nationales telles que : Dominique HOUDART et Jeanne HEUCLIN pour lesquels il a créé les marionnettes de "Zazie dans le Métro", Narciso" ", Opéra de D. Scarlatti, et réalisé les marionnettes du Misanthrope, mais aussi la Compagnie DOUGNAC Jean Paul FARRE, création au Théâtre de Paris des « Notes de Nuit » de Marcel LANDOWSKI - Tournage de « Pierrot et les secrets de la nuit » de Michel TOURNIER Tournage télé pour la création de « l'inspecteur Toutou » de Pierre GRIPARI, etc.
Il peint, dessine, illustre des livres, et se place parmi les meilleurs créateurs de marionnettes en France.
Sa devise:
Créée en 1964, la compagnie s'est spécialisée dans l'utilisation de l"objet-signe", de la forme animée qui prolonge le comédien, le sublime, objet de théâtralité essentiel au service du texte, instrument de la célébration théâtrale. Ainsi la Compagnie s'est emparée de toutes les techniques de manipulation, selon les besoins des spectacles : manipulation à vue, théâtre noir, ombres, pour la plupart techniques inspirées du théâtre extrême-oriental, Bunraku japonais, marionnettes chinoises, en mettant l'accent sur un travail vocal de récitant que mène Jeanne Heuclin.
Au terme de marionnette, la Compagnie préfère celui de théâtre de figure pour définir son travail (du latin figura=représentation). Celui-ci s'articule autour de quatre axes principaux : le répertoire classique, le théâtre et l'histoire, le théâtre musical et les auteurs contemporains, tout particulièrement Gérard Lepinois. De l'imagination de ce dernier est né Padox.
Elève de Jacques Lecoq, Maurice Jacquemont
assistant de Jean-Marie Serreau ("Le Roi Christophe " de Césaire)
Auteur dramatique, producteur de télévision, animateur de Festivals
Crée la Compagnie Dominique Houdart, Jeanne Heuclin en I964 à Paris.
Implantation à Epinal de 1977 à 1991.
Met en scène des pièces de Beckett, Ionesco, Corneille, Racine, Moliere, Marivaux, Musset, Labiche, Audiberti, Claudel, Abirached, Topol, Vitoux, Blondé, Gélas, Bosquet, Dubost, Queneau, et plus particulièrement de Gérard Lépinois, et des oeuvres musicales de Monteverdi, Scarlatti, Offenbach et Vinko Globokar.
Dernière création : "Zazie dans le métro" de Raymond Queneau.
Animateur du Carrefour du Théâtre d'Animation à Villeneuve-lez-Avignon de 72 à 8O (Festival de Marionnette). Dirige le Festival de Colportage d'Epinal pendant 8 ans, et le Marché Rabelais à Chinon en 94 et 95. Enseigne à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette. Recherche théâtrale axée sur les rapports du texte, de l'objet, du matériau, de la figure, de la marionnette et de la voix.
Principaux rôles :
Au théâtre Célimène du "Misanthrope" m.e.s André STEIGER, Marianne des "Caprices de Marianne" Centre Dramatique de Reims, Lumir du "Pain Dur" de Paul Claudel m.e.s Henry Rollan, "Electre" de Giraudoux, m.e.s Raymond Gérome, Marianne de "L'Avare" m.e.s. Georges Vitaly, Phèdre dans "Phèdre" de Racine, Alcandre dans "L'Illusion Comique" de Corneille, "Andromaque" de Racine, Lucky dans "En Attendant Godot" de Beckett , La reine Marguerite dans "Le Roi se meurt" de Ionesco , Louise Michel dans "Les Oeillets rouges", Récitante dans "Dom Juan" de Molière, etc.
Chanteuse : "Le Combat de Tancrède et Clorinde" de Monteverdi, "Le Voyage dans la lune" d'Offenbach, "Le Colporteur de la Révolution", "Padox café concert-Jeanne Heuclin chante Yvette Guilbert et la Commune de Paris".
A la télévision et au cinéma :, "Le printemps de Prague" de Yves Ciampi, rôle de la comédienne, Chante le "Chansonnier de papier" (40 émissions de 6 minutes, F.R.3.), Voix pour "Clic et Clac", "La bonne conduite", "Bof et Tifuté" , (F.R.3., T.F.1., D.I.C.), Voix du "Roman de Renart" (F.R.3., Maurice Chateau), Chante Schumann et Offenbach dans "Le Rhin cet arbre superbe",de Maurice Chateau (F.R.3.), Chante et joue dans "Le Colporteur de la Révolution"(production la SEPT et AAA).
Enseignement : Anime des stages vocaux.
Professeur de travail vocal à l'Ecole Nationale des Arts de la Marionnette.
1 harpe
6 pupitres lumineux
5 chaises
1 tabouret de piano
Cie Dominique Houdart-Jeanne Heuclin
12 RUE VAUVENARGUES
75018 PARIS
Tel 01 42 81 09 28
GSM 06 11 87 62 77
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L'ASCENSION DU MONT VENTOUX
mis en musique par Betsy Jolas, il sera interprété par: Françoise Kubler, soprano, L'Ensemble Accroche note, Jeanne Heuclin, récitante, et joué dans un décor conçu par : Claire Illouz, marionnettes et réalisation du décor:Patrick Grey, création des parfums:Laurent-David Garnier.
MOTET IV de BETSY JOLAS
Ventosum vocant (2002)
TEXTE DE PÉTRARQUE
700e anniversaire de la naissance de Pétrarque
Mise en scène Dominique Houdart
Interprété par l'Ensemble Accroche Note
Avec François Kubler, chanteuse,
Jeanne Heuclin, récitante
Décor de Claire Illouz
Marionnettes et réalisations des décors de Patrick GREY
Créateurs des parfums: Laurent-David GARNIER
Création sur la musique de Motet IV "Ventosum vocant". oeuvre de Betsy Jolas pour l'Ensemble Accrochenote (voix Soprano, Flûte, clarinette, violon, violoncelle et harpe) d'après le texte latin d'une célèbre lettre de Pétrarque contant son ascension du Mont Ventoux
Commande d'Etat, achevée en Avril 2002, créée par l'Ensemble Accrochenote, le 12 Juillet 2002, au Centre Acanthes, puis reprise à Musica 2002
Version scénique de ce motet par la Cie Dominique Houdart et Jeanne Heuclin et l'Ensemble Accrochenote, mise en scène Dominique Houdart